Au Fil du Temps
Au Fil du Temps
Je suis né d’une braise, d’un éclat de lumière
Je suis venu d’un souffle, un frisson dans l’air
Dans les bras d’une mère, dans l’ombre d’un père
Petit battement dans un monde éphémère
Et puis au fil du temps
J’ai couru dans l’herbe, j’ai dansé sous la pluie
Les genoux écorchés, les rires éclatants
Les histoires du soir, les montres sous le lit
Les rêves d’aventure, les soleils brûlants
Et le temps m’emporte, rivière ou océan
Chaque instant s’efface, renaît doucement
Je brûle, j’exulte, je défi le temps
Je tisse ma route, un fil incandescent
Et puis au fil du temps
Les cœurs qui chavirent, les regards en fuite
L’âme égarée sous la pluie qui crépite
Les premiers amours, les frissons sous la peau
Les promesses qu’on fait, les serments trop beaux
Et puis...
Les routes s’ouvrent et l’aurore m’appelle
Un sac sur le dos, mille feux sous les ailes
Des nuits d’insouciance, Vertige du temps
Les nuits sans sommeil à courir avec le vent
Et le temps m’emporte, rivière ou océan
Chaque instant s’efface, renaît doucement
Je brûle, j’exulte, je défi le temps
Je tisse ma route, un fil incandescent
Que l’on dise de moi, au vent, aux étoiles
Que l’on dise de moi, au creux de la nuit
Que l’on se souviendra de mes refrains
Qu’au fil du temps tu as aimé sans fin
Et puis...
Un rire d’enfant comme une étoile filante
Et dans mes bras une vie vibrante
Le rire d’un enfant qui apprend à comprendre
Un foyer qui brûle d’une lumière tendre
Et puis...
Les tempêtes laissées sur les rives du passé
Les cendres encore chaudes de ceux qu’on a aimé
Les adieux murmurés, les absences profondes
Mais toujours ce feu qui éclaire le monde
Que l’on dise de moi, au vent, aux étoiles
Que l’on dise de moi, au creux de la nuit
Que l’on se souviendra de mes refrains
Qu’au fil du temps tu as aimé sans fin
Et puis...